dimanche 20 novembre 2011

3èmes . OEuvres englobantes

De même l'artiste japonaise internationalement reconnue, Yayoi Kusama a forgé toute son œuvre sur des hallucinations de jeunesse. À 10 ans, elle voit les fleurs rouges de la nappe familiale envahir la table, le sol, ses bras, son esprit... Elle raconte qu'un jour, après avoir observé le motif d'une nappe, elle a eu une hallucination: " Quand j'ai levé la tête, j'ai vu le même motif couvrant le plafond, les fenêtres et les murs et finalement toute le pièce, mon corps et l'univers. J'ai eu l'impression de commencer à disparaître, de retourner à l'infinité du temps sans fin et à l'espace absolu et d'être réduite au néant"
Elle dira en 1960 : « Ma vie est un pois perdu parmi des milliers d'autres pois… » 
 Yayoi Kusama . Autoportrait de 1965
 
Dots Obsession est une œuvre que l'on découvre avec son corps.
Yayoi Kusama . Dots obsession, 2000
 
Enfin, l'artiste française Niki de St Phalle propose elle un espace habitable hors du commun : une femme  couchée sur le dos avec les jambes entrelacées au Moderna Museet de Stockholm. Les visiteurs pénètrent la sculpture par l'entrejambe. De juin à septembre 1966, avec l'aide de Jean Tinguely, elle réalise cette femme, Hon/Elle, monumentale de 28 m de longueur sur 6 m de hauteur et de 9 m de largeur, couchée sur le dos avec les jambes écartées. À l'intérieur, on peut découvrir plusieurs pièces réalisées par l'artiste.

Niki de St Phalle . Hon . 1966
 

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