De même l'artiste japonaise internationalement reconnue, Yayoi Kusama a forgé toute son œuvre sur des hallucinations de jeunesse.
À 10 ans, elle voit les fleurs rouges de la nappe familiale envahir
la table, le sol, ses bras, son esprit... Elle raconte qu'un jour,
après avoir observé le motif d'une nappe, elle a eu une
hallucination: " Quand j'ai levé la tête, j'ai vu le même
motif couvrant le plafond, les fenêtres et les murs et finalement
toute le pièce, mon corps et l'univers. J'ai eu l'impression de
commencer à disparaître, de retourner à l'infinité du temps sans
fin et à l'espace absolu et d'être réduite au néant"
Elle dira en 1960 : « Ma vie est un pois perdu parmi des milliers d'autres pois… »
Yayoi Kusama . Autoportrait de 1965 |
Dots Obsession est une œuvre que l'on découvre avec son corps.
Yayoi Kusama . Dots obsession, 2000 |
Enfin, l'artiste française Niki de St Phalle propose elle un
espace habitable hors du commun : une femme couchée sur le dos avec les jambes
entrelacées au Moderna Museet de Stockholm. Les visiteurs pénètrent
la sculpture par l'entrejambe. De
juin à septembre 1966, avec l'aide de Jean Tinguely, elle réalise
cette femme, Hon/Elle, monumentale de 28 m de longueur sur 6 m de
hauteur et de 9 m de largeur, couchée sur le dos avec les jambes
écartées. À l'intérieur, on peut découvrir plusieurs pièces
réalisées par l'artiste.
Niki de St Phalle . Hon . 1966 |
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