mardi 7 février 2012

5èmes. Un papier - peintre


Les motifs géométriques répétitifs en séries sont souvent la base de décoration pour les tissus, la mosaïque, le carrelage, les frises, etc. Dans le domaine artistique, le motif est une forme bien définie, avec un contour fermé. 

Sur le site suivant : 
vous trouverez des séries de motifs variés.
 



Histoire du papier peint

Le papier peint sous la forme que nous lui connaissons actuellement est un produit qui a vu le jour au XVIIIème siècle. Le travail est entièrement réalisé à la main avant 1850. Par la suite, il est supplanté par la machine.  Au XXème siècle, avec l'urbanisation croissante et l'utilisation de techniques de production toujours plus rapides, la fabrication se développe. Devenu meilleur marché, on le retrouve peu à peu aux murs de toutes les demeures.

Incitation : un papier-peintre à impression .
« Je me sens bien dans mon salon. »

Consignes : Par équipe de 2 personnes.
En répétant vos motifs et les laissant se répondre les uns aux autres, inventez votre propre papier peint.
Vous choisirez les couleurs de façon à obtenir un résultat harmonieux.

Matériel : 1 lai de papier par équipe.
1 pochoir, des brosses ou pinceaux à pocher,
gouaches : les 3 couleurs primaires + le blanc





Travaux d'élèves
 
 




 









5èmes. Motifs et papier peint


Travail sur « l'univers » de la peinture : 
sa matérialité, son espace.

Les Nabis :
Paul SerusierLe talisman  . 1888
Huile sur bois 27x51.5cm.
conservé au Musée d'Orsay. Paris
Vers 1888, un groupe de peintre prend le nom de  nabis ou nebiim (qui veut dire en hébreu : intellectuel, l'Occident l'ayant traduit par prophète, illuminé ou encore celui qui reçoit les paroles de l'au-delà, l'inspiré de Dieu). Ce cercle de jeunes peintres fondé par Paul Sérusier est né d'une controverse autour d'une peinture de Sérusier, Le Talisman, réalisée sous la direction de Paul Gauguin, qu'il avait rencontré en Bretagne, à Pont-Aven en 1888. Gauguin l'encouragea à se débarrasser de la contrainte imitative de la peinture, à user de couleurs pures, vives, à ne pas hésiter à exagérer ses visions, et à donner à ses peintures sa propre logique décorative et symbolique. Les nabis se caractérisent par l'utilisation de grands aplats de couleurs « sorties du tube », sans mélange, par le cerne, la perspective absente ou fausse, la ligne d'horizon haute des paysages. La lumière est prédominante.


Ces peintres ne cherchent pas la ressemblance exacte avec la réalité. Ce tableau fut peint d’après une leçon de peinture, donnée à distance (aujourd’hui Sérusier l’aurait peint en chattant avec Gauguin) :
« Comment voyez-vous cet arbre ? Il est vert. Mettez du vert, le plus beau vert de votre palette ; et cette ombre, plutôt bleue ? Ne craignez pas de la peindre aussi bleue que possible », c’est ce que  Paul Gauguin proposa à Paul Sérusier. 
Quelle en est la conséquence directe ?
S’agit-il d’un lieu réel ? Rouge vermillon, bleu ciel, ocre jaune s’intensifient. La rive, les troncs d’arbres et le feuillage se dissipent. Pourtant, vous les reconnaissez. C’est une palette pure qui se délivre du motif.(qui ne cherche pas à ce qu'un arbre ressemble à un arbre comme nous le connaissons.) Il s'agit d'une nouvelle approche de la couleur.

Maurice Denis.  Les anémones . 1891
Huile sur toile


Selon Maurice Denis, peintre Nabis, « Se rappeler qu’un tableau, avant d’être un cheval de bataille, une femme nue ou une quelconque anecdote, est essentiellement 
une surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées. » 
Nous avons ici la définition de la peinture au XXème siècle.

Interlude N°2. 3èmes. Guernica.

Eddy Q
 A partir de fragments du célèbre tableau de Pablo Picasso, Guernica, organisez les morceaux dans le format remis. Vous réaliserez une nouvelle composition présentant une scène de combat. Attention, règle et compas obligatoires !

Bastien C

Annaëlle

Anaïs L

Gaëlle M

Fiona

Maéva

Estelle

Morgane